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Vidéos et pièces de théâtre - Déclencheurs 

Il s’agit de documents vidéo ou de pièces de théâtre qui peuvent susciter l’intérêt des jeunes et même des intervenants. Ils peuvent être utiles pour amorcer la discussion mais ne peuvent remplacer le travail d’éducation et de réflexion que permettent les documents de base.

De façon générale, ces documents illustrent bien le fait que la violence existe dans les relations amoureuses des jeunes. Différentes formes de violence sont présentées, mais il y a parfois ambiguïté en ce qui concerne la violence psychologique et l’illustration des causes de la violence et des solutions permettant d’y mettre réellement fin.

L’utilisation appropriée des déclencheurs suppose donc que les intervenants aient eux-mêmes fait une réflexion préalable afin d’être en mesure d’orienter adéquatement la discussion avec les jeunes.

La présentation des déclencheurs peut provoquer des réactions diverses chez les spectateurs, en particulier ceux confrontés à des situations de violence. Il serait important de répertorier et de faire connaître aux jeunes les ressources disponibles dans leur milieu.

 

LES VIDÉOS

Au-delà de la violence

Organisme promoteur

Prévention dépannage jeunesse
Chaudière-Appalaches
2472, av. du Viaduc Charny (Québec) G6X 2V2
Tél. : (418) 832-1052 - Téléc. : (418) 832-1052

Clientèle cible

Les jeunes de 12 à 15 ans.

Objectif

Stimuler une réflexion pour sensibiliser les jeunes à la violence dans les relations amoureuses.

Distribution

Prévention dépannage jeunesse Chaudière-Appalaches : voir Organisme promoteur. Coût Vidéo: 30 $ + 3,50 $ (frais de port et de manutention).

Référence: Prévention Dépannage Jeunesse Chaudière-Appalaches (1991). Au-delà de la violence. Vidéo.

Description de la vidéo

Au-delà de la violence, une vidéo de 12 minutes, montre un jeune couple dans différentes situations où le jeune homme fait preuve de comportements violents envers son amie. Des questions sont suggérées pour animer la discussion qui suit le visionnement.

Commentaires

Au-delà de la violence met l’accent sur les manifestations de la violence dans un jeune couple et sur la nécessité d’agir.

Bien que la problématique soit traitée de façon adéquate (jalousie, chantage, etc.), les personnages sont très caricaturés; les jeunes pourront difficilement s’y identifier.

Le questionnaire accompagnant la vidéo n’est pas un guide d’animation. Les intervenants doivent connaître suffisamment la problématique de la violence amoureuse pour éviter les pièges dans lesquels peuvent tomber les jeunes en répondant aux questions proposées. Description de la vidéo. Commentaires.


Dès le début

Organisme promoteur

Kinetic inc.
408, Dundas Street East
Toronto (Ontario) M5A 2A5
Tél. : (416) 963-5979 - Téléc. : (416) 925-0653

Clientèle cible

Les adolescents.

Objectif

Aider les adolescents à définir plus précisément l’agression et la violence dans les relations amoureuses et à faire la différence entre les comportements acceptables et inacceptables.

Distribution

Achat : Kinetic inc. : voir Organisme promoteur.

Location :

Office national du film du Canada (ONF)
1564, rue Saint-Denis
Montréal (Québec) H2X 3K2
Tél. : (514) 496-6887 - Téléc. : (514) 283-0225

Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC)
2050, rue de Bleury
Montréal (Québec) H3A 2J4
Tél. : (514) 873-4070 - Téléc. : (514) 873-4826

Coût

Achat : 295 $ + 10 $ (frais de port et de manutention) + TPS.
Location ONF : 3 $ la 1re journée + 1 $ pour chaque journée supplémentaire + TPS, TVQ. Se présenter à l’ONF avec une pièce d’identité entre 12 h et 21 h, du mardi au dimanche inclusivement.
Location BAVAC : les organismes peuvent emprunter gratuitement la vidéo et le guide d’animation pour une période de deux semaines.

Référence : Victoria Women’s Transition House (1992). Dès le début. Vidéo et guide d’animation. Toronto.

Description de la vidéo

Conçue pour prévenir dès le début la violence dans les relations amoureuses, cette vidéo de 25 minutes présente une variété de situations et de réactions possibles vis-à-vis de cette violence. Les premiers signes d’un comportement agressif, l’escalade de la violence, les moyens pour se protéger et s’en sortir de même que l’importance du soutien des pairs y sont bien démontrés. On y présente le point de vue des jeunes directement concernés par le problème et celui de leur entourage.

Intégrés à la dramatique, les commentaires et le questionnement de deux jeunes (un gars et une fille) viennent nourrir la réflexion du spectateur tout en lui permettant de prendre un certain recul face aux situations illustrées.

Commentaires

  • L’approche pédagogique de cette vidéo est originale et le contenu très pertinent. Les questions soulevées, les messages et les alternatives proposées sont clairs et réalistes. Le commentaire intégré à la dramatique peut être un soutien précieux pour l’intervenant.
  • Cette vidéo est traduite de l’anglais. La qualité du doublage des voix et la traduction française du guide d’animation ne sont pas de très bonne qualité. Les intervenants qui l’utilisent avec succès présentent la vidéo à des groupes de 3e et 4e secondaire en prenant soin de prévenir les jeunes du problème de doublage des voix. Ils ont également développé leur propre animation.

J'appelle pas ça de l'amour...

Organisme promoteur

Centre de production multimédia
Local 0468
Pavillon De Koninck
Université Laval
Sainte-Foy (Québec) G1K 7P4
Tél. : (418) 656-2220 - Téléc. : (418) 656-7696

Clientèle cible

  • Les personnes qui travaillent auprès des jeunes, tels les intervenants psychosociaux et les enseignants, et les groupes de parents qui désirent réfléchir à ce type de problème.
  • Les étudiants du 2e cycle du secondaire, en complément à un cours, à un atelier ou à un programme de prévention portant sur la violence dans les fréquentations des jeunes, comme le programme VIRAJ.

Objectifs

  • Sensibiliser à l’existence, aux manifestations et à la dynamique de la violence qui s’installe dans les relations amoureuses des adolescents.
  • Favoriser la prise de conscience des sentiments des victimes et des conséquences que la violence a sur elles.
  • Informer sur certaines conceptions des jeunes par rapport à la violence.
  • Suggérer des façons d’aider les victimes.

Distribution

Centre de production multimédia : voir Organisme promoteur.

Coût

Achat : 50 $ + 3 $ (frais de port et de manutention) + TPS, TVQ.
Location (deux semaines) : 35 $ + 3 $ (frais de port et de manutention) + TPS, TVQ.

Références : Centre de production multimédia (1993). J’appelle pas ça de l’amour... Vidéo. Québec : Université Laval.
Gagné, M.-H., Vézina, L. & Lavoie, F. (1994). J’appelle pas ça de l’amour... Guide d’animation. Québec : Université Laval, 24 p.

Description de la vidéo

J’appelle pas ça de l’amour... a été réalisée par l’équipe du programme VIRAJ. À partir de témoignages, cette vidéo (25 min.) décrit ce que des jeunes vivent dans des relations violentes et la démarche qui leur a permis de s’en sortir. On y entend également le point de vue de garçons qui ont apporté du soutien aux victimes.

Le guide d’accompagnement de la vidéo décrit, en première partie, les formes de violence (physique, psychologique, sexuelle), les sentiments et les conséquences liés au vécu de violence, les causes et les croyances des jeunes par rapport à la violence et le rôle de l’entourage (réactions nuisibles ou aidantes). La seconde partie du guide porte sur l’animation de la discussion avec les jeunes à la suite du visionnement de la vidéo. En plus des questions suggérées, on y retrouve de l’information sur les messages ambigus véhiculés dans les témoignages ainsi que des éléments de réponse aux questions soulevées par la problématique de la violence dans les relations amoureuses.

Commentaires

  • Ce document est particulièrement adapté pour les enseignants et les intervenants, entre autres parce qu’il s’agit de témoignages qui peuvent les aider à prendre conscience de l’ampleur et des conséquences de la violence amoureuse chez les jeunes.
  • La forme du document peut cependant être rébarbative pour les adolescents puisqu’on ne voit jamais les visages des jeunes à l’écran.
  • La vidéo ne contient pas tous les éléments essentiels à l’analyse des causes de la violence. Il est important de l’accompagner d’une discussion où de l’information supplémentaire sera donnée. Le guide fournit l’information nécessaire à l’animation de la vidéo (définitions, causes, préjugés, messages ambigus ou erronés présentés dans la vidéo, etc.).

Violence conditionnée

Organismes promoteurs

RRSSS Chaudière-Appalaches
Direction de la santé publique
363, route Cameron, Sainte-Marie (Québec) G6E 3E2
Tél. : (418) 386-3546 - Téléc. : (418) 386-3362

Centre d’aide et de prévention jeunesse de Lévis (CAPJ)
15, rue de l’Arsenal Lévis (Québec) G6V 4P6
Tél. : (418) 838-6906 - Téléc. : (418) 835-6413

Clientèle cible

Les étudiants de 3e, 4e et 5e secondaire et possiblement de 1re et 2e secondaire.

Objectif

Rendre les jeunes capables d’identifier les diverses manifestations de la violence: contrôle, jalousie, etc.

Distribution

Direction de la santé publique de la RRSSS Chaudière-Appalaches : voir Organismes promoteurs.

Coût

Vidéo et guide d’animation :

  • Organismes publics 52 $.
  • Organismes communautaires : 27 $.

Référence : Brunet, L. & Vaudreuil, F. (1992). La violence conditionnée. Vidéo et guide d’animation. DSC de l’Hôtel-Dieu de Lévis et Centre d’aide et de prévention jeunesse de Lévis.

Description de la vidéo

Violence conditionnée présente deux couples d’adolescents dont l’un est aux prises avec la violence. La dramatique vise à faire découvrir aux jeunes les manifestations de contrôle, les attitudes de contrôle et de soumission, le rôle et l’influence des amis, l’isolement de la victime, les effets de la violence dans le couple ainsi que le cycle et les phases de la violence dans les relations amoureuses.

Afin de favoriser la discussion sur les différents thèmes proposés, le guide d’animation suggère de présenter la vidéo (10 min. 30s.) une première fois en entier, puis scène par scène. À la fin de la présentation, les jeunes sont appelés à imaginer divers scénarios possibles pour l’avenir du couple où sévit la violence.

Commentaires

  • Cette vidéo illustre bien différentes situations de contrôle et de violence vécues dans les jeunes couples, mais le contenu et le jeu dramatique sont parfois faibles.
  • Bien que le guide d’animation indique la marche à suivre pour l’utilisation de la vidéo (description des scènes, questions suggérées, etc.), il ne donne pas suffisamment d’information pour orienter la discussion auprès des jeunes. Cette faiblesse apparaît notamment dans l’évaluation des divers scénarios envisagés pour l’avenir du couple vivant dans la violence.
  • Utilisée par des intervenants bien renseignés sur la problématique de la violence dans les relations amoureuses, la vidéo peut servir d’outil de dépistage.

Full tendresse

Organismes promoteurs

RRSSS Chaudière-Appalaches
Direction de la santé publique
363, route Cameron, Sainte-Marie (Québec) G6E 3E2
Tél. : (418) 386-3546 - Téléc. : (418) 386-3362

Centre d’aide et de prévention jeunesse de Lévis (CAPJ)
15, rue de l’Arsenal, Lévis (Québec) G6V 4P6
Tél. : (418) 838-6906 - Téléc. : (418) 835-6413

Clientèle cible

Les étudiants de 3e, 4 ee et 5 ee secondaire et possiblement de 1re et 2esecondaire.

Objectif

Aborder avec les jeunes des pistes de solution à un contexte de violence, des moyens de s’en sortir, de changer de comportement et d’attitude face à la violence subie ou exercée dans une relation amoureuse.

Distribution

Vidéo Femmes
700, rue du Roi, Québec (Québec) G1K 2X7
Tél. : (418) 529-9188 - Téléc. : (418) 648-9201

Coût

Vidéo et guide d’animation:

  • Organismes communautaires : 50 $ + 2,65 $ (frais de port et de manutention) + TPS, TVQ.
  • Autres organismes : 100 $ + 2,65 $ (frais de port et de manutention) + TPS, TVQ.
  • Il est aussi possible de prévisionner la vidéo (20 $) ou de la louer (40 $).

Référence : Brunet, L. & Bégin, R. (1994). Full Tendresse. Vidéo et guide d’animation. Direction de la santé publique Chaudière-Appalaches et Centre d’aide et de prévention jeunesse de Lévis.

Description de la vidéo

Full tendresse veut montrer le quotidien de deux jeunes qui essaient de s’aimer sans violence. Il s’agit de l’illustration, avec les mêmes jeunes, d’un des scénarios proposés dans Violence conditionnée (le garçon et la fille changent). Les objectifs visent, entre autres, à aider les adolescents à identifier les amis qui peuvent les soutenir, à découvrir qu’ils ont la capacité de changer, qu’il est important d’exprimer clairement ses émotions et que changer ses attitudes c’est long.

Comme pour Violence conditionnée, il est suggéré dans le guide d’animation de présenter dans un premier temps la vidéo en entier (11 min. 25 s.), puis scène par scène. Chacune est décrite dans le guide (objectif, contenu, thèmes) et accompagnée de questions pour animer la discussion avec les jeunes à la suite du visionnement.

Commentaires

  • La vidéo, utilisée par des intervenants ayant une bonne connaissance de la problématique, pourrait servir d’outil de dépistage.
  • Cependant, certaines mises en garde nous semblent importantes : bien que la vidéo veuille mettre en évidence les aspirations des jeunes à vivre une relation de couple harmonieuse, elle ne montre pas les moyens d’y parvenir. De plus, le traitement de la problématique de la violence dans les relations amoureuses y est parfois ambigu. Par exemple :
    • Le processus de changement de comportement chez le garçon n’est pas précisé (Josée : «Je ne sais pas s’il en a parlé à quelqu’un ou s’il a lu quelque chose sur le sujet»).
    • La responsabilité de résoudre le problème repose sur la fille, créant ainsi l’illusion qu’en changeant elle pourra faire cesser la violence (Josée : «Moi aussi, j’ai changé [...] je fais des efforts pour être plus indépendante» et Stéphane : «De toute façon, si je m’énerve tu vas me remettre à ma place, ça sera pas long»).
    • Le guide donne peu d’information sur les messages erronés véhiculés dans la vidéo, lesquels pourraient avoir des effets pervers chez les jeunes, par exemple en les incitant à tolérer la violence (Josée : «Moi et Stéphane, ça progresse. C’est ça qui compte»).

Watatatow
Mon chum est "heavy" mais je l'aime

Organisme promoteur

Distribution de Télé-Québec
1000, rue Fullum, 5 e étage
Montréal (Québec) H2K 3L7
Tél. : (514) 521-2424 poste 4003 ou 1 800 361-4522 poste 4003. Téléc. : (514) 873-7464

Clientèle cible

Les adolescents âgés de 12 à 16 ans.

Objectif

Dans le cadre de la série Watatatow, deux émissions consécutives abordent la problématique de la violence amoureuse.

Distribution

Distribution de Télé-Québec : voir Organisme promoteur.

Coût

Vidéos nos 244 et 245 : 29 $ chacune + TPS, TVQ.
Seules les commandes officielles (papier à en-tête de l’organisme) sont acceptées par la poste ou par télécopieur.

Références : Production JBM inc. (1994). Série Watatatow : Mon chum est «heavy» mais je l’aime (partie 1). Vidéo, n o 244, 27 min. 20 s., Montréal. Production JBM inc. (1994). Série Watatatow: Mon chum est «heavy» mais je l’aime (partie 2). Vidéo, n o 245, 27 min. 20 s., Montréal.

Description des vidéos

  • Dans la première émission, nous assistons à la montée de la violence dans le couple Chicoine et Émilie.
  • La seconde émission montre les efforts de Chicoine pour se faire pardonner, le rôle des amis pour aider Émilie à voir clair et enfin sa rupture avec Chicoine.

Commentaires

Ces deux émissions peuvent faire d’excellents déclencheurs :

  • la qualité dramatique est bonne;
  • les personnages sont connus et appréciés des jeunes;
  • le fait que la question est abordée en deux émissions permet de développer plusieurs éléments de la composante de la violence amoureuse et des solutions envisagées : les différents types de violence, la montée de la violence, les difficultés à rompre, le rôle des amis et de la famille.

Cependant, aucun guide d’utilisation n’accompagne ces émissions. Il est donc important d’en planifier judicieusement l’utilisation. À titre indicatif, on pourrait, par exemple, les utiliser de la manière suivante : Présenter la 1re émission (vidéo no 244) et discuter avec les jeunes des questions suivantes :

  • De quelles formes de violence ont-ils été témoins dans la vidéo?
  • Comment perçoivent-ils les comportements d’Émilie et de Chicoine?
  • Reconnaissent-ils des situations semblables dans leur propre vie?
  • Quelles sont les solutions possibles?

Présenter la 2e émission (no 245) et poursuivre la discussion avec les jeunes sur les thèmes suivants :

  • Approfondir les questions déjà abordées.
  • Est-ce que Émilie a raison ou pas de quitter Chicoine?
  • La fin de la 2e émission peut laisser sous-entendre que la violence est une maladie. Il nous semble important de démystifier cette question et de retenir la notion de prise de contrôle sur l’autre.

PIÈCES DE THÉÂTRE
Jeu de miroirs

Organisme promoteur

Geordie Theatre Productions
4001, rue Berri, bureau 103
Montréal (Québec) H2L 4H2
Tél. : (514) 845-9810 - Téléc. : (514) 843-7798

Clientèle cible

Les jeunes de 3e à 5e secondaire.

Objectif

Exposer le point de vue que les enfants vivant dans un milieu où règne la violence apprennent très tôt qu’ils peuvent exercer un contrôle sur les autres par la force et qu’ils risquent (en particulier les garçons) d’adopter un comportement violent à l’âge adulte.

Distribution

Geordie Theatre Productions : voir Organisme promoteur.

Coût

Coût de la représentation : de 1 000 $ à 1 400 $, selon le nombre de personnes présentes.
Calendrier de tournée : à partir de janvier 1998.

Référence : Geordie Theatre Productions (1996). Jeu de miroirs. Pièce de théâtre. Montréal.

Description de la pièce de théâtre

La pièce de théâtre Jeu de miroirs reflète les préoccupations de quatre jeunes au sujet de leur vie amoureuse. En plus des tourments classiques des ados, la pièce illustre la violence vécue dans le cadre des fréquentations, le lien entre ces difficultés et leur histoire familiale ainsi que l’aide que peuvent apporter les amis. Une vidéo est disponible pour ceux qui veulent voir la pièce avant de prendre la décision de la présenter.

Commentaires

  • Jeu de miroirs a l’avantage de démontrer non seulement la violence dans les relations amoureuses mais aussi la complexité de la recherche amoureuse durant l’adolescence.
  • Les situations sont réalistes, les dialogues bien adaptés et les comédiens crédibles. Le ton humoristique employé contribue à maintenir l’attention.
  • Cependant, la violence dans la famille peut apparaître comme la cause déterminante de la violence dans les relations amoureuses.
  • La durée de la pièce (75 min) peut limiter le temps consacré à la discussion. Celle-ci s’avère pourtant importante pour permettre aux jeunes de partager leurs réactions et les questions suscitées par la pièce. Nous conseillons aux intervenants de visionner la pièce au préalable afin de planifier l’encadrement qu’ils veulent lui donner.

Tant aimer, tant haïr

Organisme promoteur

Mise au jeu
420, rue Saint-Paul Est, 2e étage
Montréal (Québec) H2Y 1H4
Tél. : (514) 845-0172 - Téléc. : (514) 844-0113

Clientèle cible

Les jeunes, les intervenants jeunesse, les professeurs et les parents.

Objectifs

  • Mettre en relief l’escalade de la violence verbale, psychologique et physique dans une relation amoureuse.
  • Expérimenter des pistes de solution pour briser le cercle vicieux de la violence dans les rapports amoureux.

Distribution

Mise au jeu : voir Organisme promoteur.

Coût

Coût de l’animation et matériel de promotion (affiches et cartons d’invitation) : environ 920 $.

Référence : Mise au jeu (1996). Tant aimer, tant haïr. Pièce de théâtre. Montréal.

Description de la pièce de théâtre

À travers cette animation théâtrale (75 min.), Sara et Éric, deux jeunes qui se fréquentent depuis un an, répètent ensemble une pièce en vue d’une audition. C’est une scène de ménage burlesque où la jalousie d’Éric éclate au grand jour. Tous deux argumentent avec violence, et Sara finira par céder pour « sauver le couple ». La dernière partie s’anime en forum où les participants s’expriment sur la dramatique, proposent des voies de solution et les expérimentent en les jouant. La meneuse de jeu incite les participants à remplacer tantôt Éric, tantôt Sara. Finalement, une scène finale permet d’imaginer qu’une relation plus belle est possible.

Commentaires

  • Tant aimer, tant haïr est une pièce de théâtre très appréciée des jeunes.
  • Elle permet aux participants de se sentir concernés par la problématique puisqu’ils sont appelés à s’impliquer directement dans la pièce, en cherchant et jouant les solutions.
  • Cependant, la pièce elle-même ne présente pas de solutions; les solutions proposées par les jeunes demeurent dans la limite de leur propre expérience et de leur compréhension de la violence dans les relations amoureuses.
  • Il est donc important de présenter la pièce dans le cadre d’une intervention plus large auprès des jeunes, intervention qui devrait leur permettre de mieux comprendre les différentes formes de violence et d’échanger sur les causes et les solutions possibles et réalistes

Direction de la santé publique de Montréal-Centre
Garder notre monde en santé

Source : Messier M., Rondeau L., Tremblay P.H., Bélanger J. Prévenir la violence dans les relations amoureuses des jeunes. Répertoire pratique. Direction de la santé publique de Montréal-Centre. 1998, 81 pages.